La Commune d'Evolène...
S'étendant sur un territoire de 22'118
hectares, se situe en quatrième place des communes suisses
en superficie.
Elle part
du "Grand Torrent" à 1'100 mètres d'altitude,
pour finir au sommet de la Dent-Blanche à 4'357 mètres.
Elle se compose de
6 villages principaux :
Evolène, Les Haudères, Arolla, La Sage, Villa et La
Forclaz qui sont aussi beaux et typiques les uns que les autres.
C'est aussi une multitude
de hameaux, mayens, alpages, tsaleu* et remointzes** (qui sont:
l'étage *inférieur et **supérieur de l'alpage)
et lieux-dits pleins de coins et de recoins où les yeux se
perdent dans les détails des constructions ancestrales.
Nous essayons de sauvegarder
un patrimoine dont nous sommes très fiers, en gardant un
style de construction, de deux tiers bois et un tiers pierre, comme
celles de nos ancêtres, dont nous respectons le travail qui,
apparemment, tient souvent plus longtemps que ces nouvelles constructions
en béton !
Quelqu'un a dit :
Connaître
son passé, pour mieux comprendre le présent et bien
préparer l'avenir !
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Les Evolénards...
Certains diraient : "des
sauvages" ce qui, entre nous, n'est pas totalement faux. Je
crois surtout que notre envie de garder nos coutumes et le respect
des traditions donne une image de gens qui ne veulent pas évoluer.
Nous sommes des gens qui
veulent garder leur liberté malgré l'évolution
et le stress de la vie moderne.
Liberté de parler
notre patois, de porter notre costume et d'apprécier un bon
match de "Reines", une raclette et une bouteille de blanc.
Tout ceci sans avoir à
rendre de comptes et à entendre des âneries du style
"les femmes portent le costume parce qu'elles sont payées
par l'office du tourisme".
Nous portons notre costume
avec respect et fierté.
Le Carnaval est aussi temps
de liberté, peut-être un peu trop pour certains, mais
c'est la période où tout se relâche et tout
déborde, Chacun pour soi et Dieu pour tous...
Nous sommes
Evolénards et fiers de l'être !
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La Commune commence donc au "Grand Torrent",
passe par le défilé de Notre-Dame de la Garde et s'ouvre
ensuite sur "une plaine" qui s'étend du Pont de la
Bousille au pied du Roc-Vieux.
Elle se sépare
ensuite en deux parties, à droite le Val d'Arolla, terminé
par le Mont Collon et à Gauche le Val de Ferpècle
fermé par la Dent-Blanche, le haut plateau d'Hérens
au dessus du glacier de Ferpècle et la Dent d'Hérens.
Les Borgnes
d'Arolla et de Ferpècle se rejoignent pour former La Borgne
qui descend le Val d'Hérens pour se jeter dans le Rhône.
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Ici, il est encore possible de "prendre son
temps" pour faire les choses, de s'arrêter pour regarder
la nature, pour sentir l'odeur du foin fraîchement coupé
ou de la neige qui arrive.
On arrive encore à
s'entraider, à penser aux autres. On se salue quand on se
croise, même si l'on ne se connaît pas, on sait que
l'on est d'ICI.
Il est vrai
que nous n'apprécions que peu les "intrusions"
dans nos petites vies bien rangées, mais si les gens qui
nous approchent savent rester à leur juste place, ils sont
toujours les bienvenus autour de notre table, bien au chaud près
du "pierre-ollaire".
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